Comment ne pas se sentir grisée par la faveur des dieux lorsque, tout à la fois séduisante, noble, cultivée, et surtout protégée de la duchesse d’Orléans, on a la chance de faire son entrée dans le monde sous le règne du « bien aimé » Louis XV ?

Mais les ennuis commencent, pour Mademoiselle de Carvoisin, aussitôt qu’elle choisit d’épouser, contre l’avis de ses tuteurs, Mr de Bombelles, rompant ainsi par amour un mariage arrangé. « Ennuis » est peu dire : le jeune couple fait alors l’objet d’une véritable mise à mort sociale, d’une machination implacable, ourdie à base de mensonges, de manipulations, de faux documents, et dont leurs propres familles tirent les ficelles.

Car l’héroïne de ce roman vrai et son mari n’ont rien des aventuriers sans scrupule et sans loi qui hantèrent la fin de l’Ancien Régime. Ils incarnent simplement une idée du bonheur qui était encore trop neuve en Europe.

Météorite temporel chu du XVIIIe siècle, ce diamant noir romanesque, dont les arêtes sont autant de lettres et de documents authentiques, peut aussi se lire comme une leçon de contre-harcèlement moral et de survie en société.

Pierre HOUDION est plongé depuis vingt ans dans les archives du XVIIIème siècle. Il a publié La dernière princesse de Conti, Fortunée-Marie d’Este, 1731-1803, L’Harmattan, 2007. L’art de nuire est son premier roman

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